Formez vos bataillons : Thomas Laborey est l’invité d’Ariane Massenet
Thomas Laborey, fondateur du cabinet de conseil Blooming Partners est l’invité d’Ariane Massenet dans ce nouveau numéro de Formez vos bataillons. Il revient sur le management à la française et explore les pistes d’amélioration de la formation des cadres dirigeants et des middle managers.
Formez vos bataillons : Blooming Partners, comment former de meilleurs managers ?
En effet, le management un enjeu majeur pour les entreprises et l’économie de demaLes Français sont-ils nuls en management ? Manque d’empathie, souffrance professionnelle, on blâme parfois – à tort ou à raison – les managers de l’hexagone. Déjà en 2017, lors de sa première campagne électorale… le Président de la République, Emmanuel Macron avait fustigé le mauvais management à la française, et fait grincer quelques dents au passage. Et depuis, au fil des sondages, salariés comme dirigeants étrillent régulièrement le système managérial. Mais alors comment forme-t-on les managers en France ? Quelles sont les bonnes pratiques à mettre en place pour mieux manager ? Peut-on re-former des managers déjà en place ?
Pour l’entrepreneur qui accompagne depuis sept ans des entreprises dans leur politique managériale, le problème n’est pas géographique et lié à la France. « Les Français ne sont pas nuls en management, détaille-t-il. Deux phénomènes se cumulent en réalité, d’abord le fait que l’on n’enseigne que des choses qui se conceptualisent, des règles de grammaire par exemple. En outre, on a eu des phénomènes qui se sont succédés dans les entreprises, avec la création de gros systèmes d’informations qui pilotent la vie de l’entreprise et qui ont amoindri le rôle de managers qui sont devenus uniquement des vérificateurs de conformité. » En clair, il ne faut pas totalement blâmer les managers pour le déficit de management, mais à l’échelle européenne voire internationale. Quelles pistes, donc, pour améliorer ce management ? Déjà repenser un système scolaire parfois trop élitiste et qui pousse à l’excellence. Seconde voie envisagée : continuer à remettre l’humain au cÅ“ur de la formation dans l’enseignement supérieur. Éléments de réponses avec notre invité