À mesure que le climat se dérègle, la manière de bâtir doit changer. C’est le message que porte le Salon de l’immobilier bas carbone (SIBCA), dont la directrice générale Férielle Deriche était l’invitée du Journal de l’Emploi. L’édition 2025 se tiendra du 3 au 5 septembre au Grand Palais.
L’objectif est clair : proposer des solutions concrètes pour adapter le bâtiment à un monde plus chaud. Il ne s’agit plus seulement d’anticiper le réchauffement climatique. Il est là. Et il faut s’y confronter. Isolation, végétalisation, sobriété énergétique, matériaux bas carbone… le salon réunit une large palette d’acteurs pour faire émerger des alternatives.
Parmi les innovations évoquées, une solution aussi simple qu’efficace : repeindre les toits en blanc avec une peinture fabriquée à base de coquilles d’huîtres. Une idée inspirée des villages grecs, revisitée en Bretagne, qui permet de limiter les effets de surchauffe en ville.
Mais le SIBCA ne se limite pas à la technique. Il veut aussi créer des vocations. Le dernier jour du salon, une demi-journée baptisée : l’Après-midi Talents est ouverte au public. On y retrouve des job datings, des rencontres écoles–entreprises, des débats et des ateliers métiers. L’an dernier, plus de 800 étudiants y ont participé.
Autre temps fort : la mise à l’honneur de la Guyane, territoire en première ligne face au dérèglement climatique. Une délégation locale présentera l’initiative des jeunes ambassadeurs du climat, un réseau de jeunes de 12 à 26 ans qui s’engagent dans leur quotidien pour limiter l’impact environnemental.
Avec un nombre croissant de partenaires, une visibilité renforcée et une installation inédite au Grand Palais, le salon confirme son expansion. Férielle Deriche a d’ailleurs été nommée cette année aux Pierres d’Or, dans la catégorie Innovation verte.
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