Demain! est
disponible sur
TNT idf
31
Numéricable
94
Free
236
Orange
219
SFR
457
Bouygues
302
ZikSpotting : Portraits Sauvages

Anouk Aiata

Anouk, elle est d’ici, elle est d’ailleurs, elle est d’hier et aujourd’hui. Sur les bords du Tage, c’est une fadista de noir vêtue. Près du Guadalquivir, une reine de flamenco en robe sévillane. A la Nouvelle-Orléans, on l’appelle “white lady sings the blues”, et dans le Paris de Doisneau “le pinson des faubourgs”. Mais au fond, qu’importe la source, le style, le look, l’époque : l’essentiel pour elle, c’est chanter. Enchanter même. Née sur les bords de Marne dans les années 80, Anouk est en maternelle quand : “en reprenant dans la classe Stewball (célèbre traditionnel américain adapté par Hugues Aufray) je me suis mise soudain à pleurer tellement je ressentais les paroles et la musique.

C’est là que j’ai découvert le pouvoir de l’émotion à travers une chanson.” Viennent ensuite ces années de formation informelle où sa sensibilité éponge ce qui la touche : Barbara, Ella Fitzgerald, Dalida, cette tragédienne mal comprise. Puis vient tout ce qui chaloupe, ou fait chalouper, Harry Belafonte et le calypso, les vieux disques de reggae… Sa rencontre avec Amos Mâh, également auteur, compositeur, violoncelliste issu du conservatoire, diplômé en musicologie, amateur à la fois de musique contemporaine, de musique tzigane et klezmer, l’amène à élargir encore son horizon. Elle permet à ce faisceau d’influences de trouver sa cohérence. Dès lors, c’est avec lui qu’elle se lance dans une aventure en se donnant une règle, une seule : “pas de règle ! Juste arriver à faire quelque chose que l’on aime.”

“Ce quelque chose”, Anouk et Amos l’ont ficelé dans la dizaine de chansons qui composent un premier album haut en couleurs et riche en arômes où s’épanouit cette voix qui respire la joie de vivre, porte avec la même grâce le rêve et la mélancolie. L’un après l’autre, les morceaux font leur entrée dans un décor qui leur est propre. Aux branches de L’Arbre à Plumes s’accrochent des notes d’une guitare qui peu à peu tisse une ambiance de lamento latin entre tango et fado. Au son du banjo, au petit trot, Lady Western nous promène dans les rues d’une Dodge City de bande dessinée où l’on s’explique à coup de revolver dans l’esprit bon enfant des Dalton de Joe Dassin. Avec Errer, on pénètre dans le cercle du jazz manouche et dans la vie d’un clandestin conscient d’avoir à franchir les frontières sans espoir de pouvoir un jour se poser quelque part.

Oreegami : nouvel acteur de la formation dans les métiers du digital

Dans le paysage en constante évolution du marché du travail. Yann Gabay, co-fondateur d’Oreegami, était l’invité de Jérôme Joinet dans le « Journal de la formation ». Oreegami, créée il y a 6 ans est une entreprise économique sociale et solidaire. Animée par une mission : révéler les talents pour favoriser l’égalité des...

Mindmatcher révolutionne l’évolution professionnelle grâce à l’IA

Jean-Guillaume Pelletier, associé chez Mindmatcher, était l’invité du jour dans le journal de l’emploi, pour discuter des possibilités d’évolution professionnelle et du rôle de l’intelligence artificielle dans ce processus. Mindmatcher, offre une plateforme visant à faciliter la transition de carrière et le développement...

Comment obtenir une certification professionnelle ?

La quête de la certification professionnelle est une étape cruciale dans le développement de sa carrière. Elle atteste des compétences et des connaissances acquises dans un domaine spécifique, offrant ainsi une validation officielle de son expertise. Mais comment accéder à cette reconnaissance ? C’est sur ce sujet que se penche la ...

L’endométriose au travail : Un défi de santé et de société

Pour cette édition du journal de l’emploi, la maladie de l’endométriose a été placée au cœur des discussions. Cette pathologie, qui touche plus de 2 millions de femmes en France. Reste un défi majeur tant sur le plan médical que sur celui de l’impact au travail. Pour en parler, Tharani Philip, directrice des ressources huma...