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Paris: Anne Hidalgo ne veut pas interdire les voitures en 2030 mais…

Paris: Anne Hidalgo ne veut pas interdire les voitures en 2030 mais...

Jeudi 12 octobre, les automobilistes parisiens s’arrachaient les cheveux à l’annonce de cette information parue sur France Info. Anne Hidalgo, maire de Paris, souhaitait mettre fin à la circulation des véhicules automobiles à essence et diesel dans la capitale. L’échéance était fixée à l’année 2030. Mais sur Facebook, la maire de Paris a réagi en déclarant que « cette information est fausse, le futur Plan Climat de Paris ne prévoit pas d’interdiction ». Selon elle, le Plan Climat Air Énergie territorial, qui sera soumis au vote du conseil de Paris prochainement, projette de faire de Paris une ville neutre en carbone en 2050. Dans un communiqué, elle précise que la mesure qui concerne les transports « fixe pour ambition la fin des moteurs diesel à Paris en 2024 et à essence en 2030 ».

La mesure est pourtant là. L’objectif de cette politique est donc de stopper la circulation aux véhicules thermiques dans Paris intra-muros à l’horizon 2030. Comme le rappelle la maire de Paris, Nicolas Hulot a annoncé le 9 juillet la fin des véhicules thermiques dans toute la France en 2040. Ce n’est donc que pour respecter ce calendrier que la maire de Paris a lancé une telle idée. Mais qu’est-ce que cela change ?

La maire de Paris joue-t-elle sur les mots ?

La maire de Paris mise donc tout sur la nuance. Elle ne veut pas parler d’interdiction. Une manière de ne pas utiliser cette mesure comme une provocation face aux automobilistes parisiens, déjà remontés contre la fermeture de plusieurs voies rapides. « Pour atteindre l’objectif d’une fin des moteurs thermiques en 2030, nous avons décidé d’investir dans le développement des alternatives et dans le renforcement des aides financières qui permettent aux particuliers et aux professionnels d’acheter des véhicules propres », précise Anne Hidalgo dans son communiqué.

Accompagner les parisiens vers des véhicules propres. Cela signifie des voitures électriques ou hybrides. On sait que de nombreuses marques automobiles se sont déjà lancées dans le tout électrique. C’est le cas par exemple de la marque suédois Volvo qui s’engage à partir de 2019 à se concentrer sur des modèles hybrides ou électriques. Volvo est la première filiale automobile grand public à se fixer sur un calendrier précis. Si actuellement, Tesla est aussi une marque de voiture électrique, elle reste cependant inaccessible pour tout le monde.

L’industrie automobile va-t-elle suivre la tendance ?

Une ambition possible ? Carlos Ghosn, le PDG de Renault a annoncé que seul 5% de ses ventes à l’horizon 2022 concernerait les véhicules en « zéro émission ». « On est en train de parler de 5% de la totalité de nos ventes à l’horizon 2022 », a lancé le PDG. Il faut savoir que Renault a vendu près de 25 600 voitures électriques en Europe, soit seulement 1% de sa production mondiale.

5% du parc automobile du plus grand constructeur français sera donc tout électrique. Même si Carlos Ghosn précise que ce chiffre devrait passablement progresser avec les normes européennes et les mesures prises pour le climat, il semblerait que Paris sans véhicule thermique soit un procédé compliqué à mettre en place. Du coup, sera-t-il possible de voir la ville de Paris désengorgée des véhicules polluants à l’issue des 13 années qui vont suivre ? Soit la production française va se développer de manière considérable, soit Anne Hidalgo devra interdire l’accès à certains véhicules pour respecter son calendrier. D’autant que le tout électrique nécessite des infrastructures complexes et coûteuses. Ce qui risque de grandement augmenter la facture électrique de la ville de Paris.

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